Rencontre animée par
Mathieu DETCHESSAHAR
L’accélération de la transformation des modes de travail est fulgurante, bouleversant jusqu’aux déterminants mêmes de la qualité de vie au travail. Quels sont les critères d’une bonne QVCT en 2024 ? Quelles sont les attentes des collaborateurs ? En quoi les critères de reconnaissance au travail ont évolué ?
L’appropriation de ces évolutions est primordiale pour s’emparer des transformations sociétales qui touchent à l’entreprise, et qui rentrent donc de fait dans les préoccupations des équipes QVCT : comment aborder la question du droit des femmes en entreprise ? Comment intégrer les nécessaires avancées sociales sur les questions de harcèlement mais aussi de grossesse et de parentalité ? Nous aborderons pour terminer ce cycle l’inquiétude qui peut être suscitée par l’arrivée massive des intelligences artificielles génératives dans les usages quotidiens. Comment anticiper les risques sur les métiers ? Et comment accompagner les collaborateurs à s’approprier ces outils sereinement et efficacement ?
Le bouleversement des rythmes de travail, la multiplication des outils technologiques, la sociétalisation de l’entreprise… Ces profondes mutations peuvent faire perdre de vue la fonction de l’entreprise : outil de production mais aussi garante du bien-être et de l’équilibre de ses collaborateurs notamment à travers la QVCT. Aux vues de ces multiples transformations, quelles sont désormais les conditions nécessaires à une bonne QVCT ? Quelles sont les évolutions des déterminants d’une bonne QVCT ces dernières années ? Cela varie-t-il en fonction des secteurs et des entreprises ? Et comment les entreprises peuvent s’adapter à ces mutations dont le rythme s’accélère plus que jamais ?
Thomas Coutrot est statisticien, chercheur associé à l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) après avoir dirigé de 2003 à 2022 le département Conditions de Travail et Santé à la Dares (Ministère du travail)
Corinne Derboeuf, responsable QVCT et diversité/inclusion, Schneider Electric
Le récent débat autour du congé menstruel en entreprise rappelle le profond mouvement de sociétalisation de l’entreprise entamé depuis plusieurs années. Qu'il s’agisse de garantir la sécurité et l’intégrité physique des femmes sur leur lieu de travail en combattant harcèlement moral et sexuel, de s’adapter à leur vie de mère ou d’aidante ou d’ajuster leur poste de travail à leur santé comme pour celles touchées par l’endométriose, désormais qualifiée d’affection longue durée (ALD 31 hors liste). Quel sera le rôle des responsables de la QVCT sur ces enjeux ?
Florence Chappert, coordinatrice du projet "Genre, égalité, santé et conditions de travail" de l'Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail)
Marie-Hélène Chavigny, DRH, Carrefour
Cette dernière année a été marquée par la montée en puissance des IA génératives (ChatGPT, Midjourney, LLM...) Après des premiers effets d’annonce grandiloquents, nombre d'observateurs se rejoignent pour noter l’impact de ces innovations sur l’emploi et les métiers. Des impacts qui peuvent possiblement créer une forme d’anxiété pour les collaborateurs non formés à ces technologies. Le rôle de la QVCT sera dès lors d'identifier les collaborateurs anxieux et de les accompagner dans ces profondes transformations.
Yann Ferguson, docteur en sociologie à l'Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique)
Pierre Plouzenec, Prospective et Développeur vision stratégique, Michelin
L'enquête du BCG Decoding Global Talent confirme l’importance de la reconnaissance au travail comme facteur essentiel de motivation et d’engagement des collaborateurs. Là où le critère rémunération arrive en 8ème position de motivation, le 1er critère est “se sentir apprécié pour son travail” suivi par “avoir de bonnes relations avec ses managers/sa direction”. Mais de quoi a-t-on besoin pour se sentir reconnu(e) ? Quelles sont les évolutions des critères de reconnaissance ? Avoir un travail essentiel comme les “travailleurs de 1ère et 2nde ligne” durant la crise sanitaire est-il suffisant ?
Jean-Pierre Brun, professeur émérite à l'Université de Laval
Cette séance a pour but de permettre aux participants de capitaliser sur les enseignements de l’année et d’explorer de nouvelles perspectives en matière de qualité de vie au travail.
Ce Club s’adresse exclusivement à des praticiens : responsables QVCT, directeurs et responsables RH, managers, responsables prévention santé et conditions de travail, médecins du travail, responsables transformation, directeurs et responsables relations sociales, veille sociale, innovation sociale, etc.
Ce cycle sera composé d’interventions de grands témoins d’entreprises et d’enseignants-chercheurs, et sera mené par notre animateur scientifique Mathieu Detchessahar.
Mathieu DETCHESSAHAR est professeur des universités à l’IAE de l’Université de Nantes et responsable du Master 2 « Conseil en Organisation et Management des Ressources Humaines ». Il est chercheur au Laboratoire d’économie et de management Nantes-Atlantique (Lemna) et rédacteur en chef de la Revue Finance, Contrôle, Stratégie. Il est membre du conseil scientifique de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) et membre de l’observatoire des conditions de travail du Groupe EDF. Mathieu Detchessahar est chercheur associé au GRACE, membre du conseil scientifique et en charge du pôle « Management du Travail ». Ses recherches portent sur les nouvelles formes d’organisation et de GRH, les approches communicationnelles des organisations, les outils de gestion et de changement, la santé et le bien-être au travail.
5 sessions de 3h30 soit 17 heures 30 minutes
3 900 € HT (4 680 € TTC)
Tarif Adhérent Anvie : 2 730 € HT (3 276 euros TTC)
Aucun
Toutes nos sessions en présentiel se déroulent dans Paris/région parisienne. Le lieu de la formation vous sera communiqué lors de l'envoi des convocations. Les sessions en distanciel se déroulent sur Teams.
Les locaux sont accessibles aux personnes en situation de handicap. Afin de préparer votre venue dans les meilleures conditions, merci de contacter notre référent Handicap au 01 40 48 63 72.